A l’origine de la forme de l’espace, il y a d’abord la nécessite de créer un espace pour un danseur et un spectateur. [1] Le compartiment du danseur est un espace de projection ainsi qu’un espace de danse. Pour établir une proportion harmonique qui répond à une espace d’une certaine intimité, la surface de projection a été limité à 360cm x270 (4:3). Ainsi l’espace de projection établi la longueur du compartiment de la danseuse (460cm) en tenir compte d’un projecteur 1:1.5. L’espace du spectateur a été limité au nécessaire pour accueillir un fauteuil du spectateur.[2] Pour des raison de sécurité il n’était pas envisageable de fermer l’espace qui pourtant besoin un noir totale. Pour cette raison une paroi a été doublé pour ainsi créer un couloir avec une coude pour empêcher la lumière de rentrer.
L’horizontalité de la structure a été conçu en référence au mouvement humain ainsi que sa médiation. Moving by numbers met en perspective le mouvement humain ainsi que sa représentation par les médias numériques. A l’origine de l’enregistrement du mouvement – la volonté de fixer l’instant du mouvement sur un support – a été le travail de la chronophotographie de J.E. Marey. Marey a transformé une évènement physique (la course d’un homme) en une information ( le film). Dans mon démarche, j’ai inversé la logique: L’information du mouvement qui a été fixé par Marey sur le pellicule se déploie a nouveau dans l’espace physique, devient lui même physique et crée ainsi un espace. Elle devient une architecture en mouvement.